Karine Tremblay, Ph. D., professionnelle de recherche du mois
mardi 29 septembre 2020 | ActualitésPassionnée par la recherche, Karine Tremblay y dédie une grande partie de sa vie
Axe Cancer : biologie, pronostic et diagnostic, CRCHUSAxe Inflammation-Douleur, CRCHUS Coordonnatrice scientifique au Centre de recherche du CHUS depuis près de dix ans, Karine Tremblay assure un rôle de cogestion des axes de recherche Inflammation-Douleur et Cancer : biologie, pronostic et diagnostic. Elle occupe également une place importante au sein de deux biobanques en Estrie : la Biobanque des maladies digestives du Centre de recherche du CHUS qu’elle coordonne, et la Biobanque québécoise de la COVID-19 à Sherbrooke qu’elle a mise sur pied récemment avec le Dr Alain Piché.
Une biobanque sur la COVID-19 voit le jour en Estrie
Dotée d’une expertise dans le maintien de banques d’échantillons biologiques et de données cliniques, Karine a été appelée, au printemps dernier, à mettre en place la Biobanque québécoise de la COVID-19 à Sherbrooke. Implantée afin de répondre à la pandémie de COVID-19 de façon urgente, la biobanque a permis au Centre de recherche du CHUS de se joindre à un effort provincial multicentrique d’envergure, et ainsi devenir l’un des douze établissements partenaires de la Biobanque québécoise de la COVID-19 contribuant à accélérer la recherche sur le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 et la maladie qu’il cause, la COVID-19. Cette initiative permet aux chercheurs d’accéder à des échantillons de sang et des données dont ils ont besoin pour effectuer leur recherche, notamment pour comprendre le rôle du système immunitaire dans l’évolution de la maladie. Selon Karine, une telle mise en place n’aurait été possible sans la contribution de plusieurs acteurs du milieu de la recherche et de la santé :« Nous avons eu la chance d’avoir Christine Rioux-Perreault à nos côtés, une assistante de recherche d’expérience qui a travaillé sans relâche. Sans elle, notre site ne serait pas parvenu à avoir à ce jour autant d’échantillons de patients ayant subi un test pour la COVID-19. Plusieurs autres personnes ont contribué au succès de la création de cette biobanque, tout particulièrement le personnel clinique de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke (Marie-Josée Lafond, assistante infirmière-chef, et Caroline Boulette, infirmière clinicienne), et le personnel de recherche du CRCHUS (Caroll-Lynn Thibodeau, Maude Gérard et Hélène Lavoie, toutes infirmières de recherche, et Esther Trudel, assistante de recherche). »
Une femme aux connaissances variées
Son rôle de coordonnatrice lui a permis d’élargir ses connaissances en recherche, entre autres, en développant une expertise dans la coordination de demandes de financement importantes dans le domaine de la recherche sur le cancer, ainsi qu’une approche dans l’échange des savoirs médical et fondamental en stimulant les interactions entre les chercheurs fondamentalistes et cliniciens. Son bagage professionnel remarquable est principalement dû à son titre qui lui offre la chance de toucher aux différentes facettes de la recherche : les aspects éthiques, le développement de projets collaboratifs, l’organisation d’activités socioscientifiques, et plus encore !« Les multiples atouts de Karine incluent sa capacité à bien comprendre un domaine de recherche (de la génomique aux aspects beaucoup plus cliniques), à proposer des pistes d’interactions entre les chercheurs impliqués, et à mettre en œuvre rapidement un plan opérationnel concret qui permet d’envisager des avancées où les participants se sentiront stimulés et impliqués. Ces atouts, combinés à son enthousiasme toujours débordant, son sourire toujours présent, sa qualité d’écriture et son intégrité, la rendent essentielle dans ses activités de coordination. », Benoit Chabot, directeur de l’axe Cancer : biologie, pronostic et diagnostic du Centre de recherche du CHUS.
Bien plus qu’un travail !
Lorsque l’on côtoie Karine Tremblay, on réalise rapidement à quel point cette femme est plus que passionnée par sa profession :« Ce qui me passionne avant tout dans mon travail, c’est de relever des défis d’envergure ayant le potentiel de générer des découvertes prometteuses pour les patients touchés par le cancer, la douleur, les maladies de l’appareil locomoteur, et les maladies infectieuses, telles que la COVID-19. Toute activité de recherche visant à réduire les effets secondaires des traitements m’intéresse particulièrement, puisque la qualité de vie des patients à long terme peut en être grandement améliorée. »Celle qui se laisse inspirer par les chercheurs et les étudiants qui l’entourent perçoit son travail comme étant une chance, voire une opportunité : celle de faire bouger les choses ! Que ce soit en participant à l’émergence de nouvelles idées de recherche, en contribuant à l’évolution de la carrière de nombreux chercheurs ou encore en appuyant la relève dans l’enrichissement de la vie étudiante, Karine laisse sa trace partout où elle pose pied.
« J’espère avoir démontré à travers les années que la coordination scientifique est incontournable pour le développement d’un centre de recherche. Il ne s’agit pas que d’un poste à mes yeux, mais plutôt d’une vocation. Chaque fois que j’aide un nouveau chercheur à s’intégrer, obtenir des fonds et établir ses collaborations, je pense à la chance que j’ai de contribuer à la création de nouveaux créneaux d’excellence en recherche. Je suis tout simplement privilégiée de participer à l’émergence de pôles d’excellence de calibre national et international, qui font rayonner l’excellence de la recherche effectuée au sein du CRCHUS. Voilà une infime partie des raisons qui font en sorte que mon travail de coordonnatrice scientifique au Centre de recherche me motive depuis presque dix ans maintenant. »
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