Des chercheurs du Centre de recherche du CHUS, dont le Dr André Carpentier, en collaboration avec des scientifiques de Toulouse, en France, ont étudié le rôle du tissu adipeux brun dans la lutte contre l’obésité. Grâce notamment à un financement du Conseil européen de la recherche (ERC) et des Instituts de recherche en santé du Canada, ils ont pu réaliser ces travaux maintenant publiés dans Cell Metabolism (en anglais), un journal de référence dans le domaine.

Un processus naturel du corps pour brûler les graisses

Pour fonctionner, le corps humain puise son énergie dans les graisses qui sont stockées dans les tissus adipeux blancs ou bruns. Cette nouvelle étude démontre que les tissus bruns, peu présents dans notre organisme, ont la capacité à produire de la chaleur en consommant leur propre graisse, ce qui contribue au maintien de la température corporelle. Ainsi, les tissus adipeux bruns ont le potentiel de dissiper une partie de l’excès de gras accumulé dans le corps, un facteur qui mène à l’obésité.

Dans ce contexte, l’étude de la graisse brune devient d’autant plus pertinente pour lutter contre l’obésité et les complications qui en découlent. C’est grâce aux technologies de pointe en imagerie du CRCHUS que les équipes du Dr André Carpentier et du chercheur Denis Blondin ont pu faire des découvertes importantes.

Ces avancées mettent en lumière l’importance de mieux comprendre l’utilisation des graisses dans la graisse brune pour générer de la chaleur et ouvrent ainsi l’espoir de nouvelles stratégies thérapeutiques dans la lutte contre l’obésité et les complications cardio-métaboliques.

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