Y a-t-il un lien entre l’environnement et le TDAH chez les enfants?
Tuesday 17 July 2018 |Larissa Takser obtient une subvention de plus de 1M$ US des National Institutes of Health (NIH) afin de poursuivre l’étude GESTE en Estrie
Depuis 10 ans, près de 800 familles participent à l’étude GESTE (Grossesse et Enfant en SantTé et Environnement). Cette étude a pour but d’évaluer l’effet des contaminants environnementaux et de l’écosystème intestinal sur le risque des troubles d’attention et d’hyperactivité chez les enfants. Recrutés depuis la grossesse de leur mère, les enfants participant à l’étude seront suivis jusqu’à l’âge de 12 ans.
« La force de notre étude est que nous visons les facteurs modifiables comme le mode de consommation et l’alimentation, par exemple, le but étant d’informer les familles sur les moyens de prévention des troubles neurodéveloppementaux. Nous en sommes au suivi des enfants âgées entre 8 et 10 ans. Grâce à cette subvention, pendant les 5 prochaines années, nous allons proposer aux enfants, avec l’accord de leurs parents, des tests psychologiques, un examen d’imagerie cérébrale et des analyses de sang et des selles. », explique Larissa Takser, professeure-chercheuse à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et au CRCHUS.
Subvention majeure des National Institutes of Health (NIH)
Les NIH ont reconnu la qualité unique de l’étude GESTE qui vise l’ensemble des facteurs environnementaux tels que les contaminants chimiques, le mode de vie et les bactéries vivant dans l’intestin des enfants, tout en mettant à profit l’expertise unique du Centre de recherche du CHUS en imagerie cérébrale. « En général, les enfants sont très enthousiastes et voient ça comme une aventure. Les parents constatent l’importance de cette recherche et leur contribution est essentielle. » Cette recherche multidisciplinaire se réalise de concert avec plusieurs chercheurs et cliniciens de l’Université de Sherbrooke et du CRCHUS, ainsi que des chercheurs de l’Université Columbia aux États-Unis.« Nous espérons que la majorité des enfants que nous avons recrutés en 2008-2009 vont poursuivre l’étude. Pour souligner l’apport des familles estriennes, notre équipe de recherche prévoit planter un arbre par participant pour leur engagement et créer une forêt GESTE », se réjouit la chercheuse Takser.Les résultats de cette recherche seront communiqués à la communauté scientifique, mais également aux familles participantes et à la communauté locale. Vidéo Youtube : www.youtube.com/watch Source : Université de Sherbrooke